Un Premier Pas, Puis …

Nozay, Salle Robert Hossein
Le 3, 4 et 5 Avril 2009
Un pas … Un petit pas … Un premier pas, puis … la lumière claire et pure d’un sol inconnu … un pas hésitant puis deux … la musique explose, les danseuses entrent en scène pour un lever de rideau sur l’année 1969.

C’est ainsi que les spectateurs du centre culturel Robert Hossein de Nozay ont été accueillis le week-end du 4 Avril 2009 .

Un pas … puis un autre … qui nous ont emmené de tableaux en tableaux, à revisiter 14600 jours à vivre, 14600 jours à danser …

 

Chaque chorégraphie a réveillé chez certains des souvenirs ou a fait découvrir aux plus jeunes des évènements, qu’ils n’ont pas connus.

L’émotion s’enchaine alternant des moments de joie, de loisirs, de plaisir, de ferveur, de liberté … ou des instants de recueillement en mémoire des victimes de faits tragiques : la marche pacifique irlandaise de « Bloody Sunday », l’injustice au Rwanda, les innocents du 11 septembre.

La sincérité d’expression des plus jeunes danseuses a touché le public presque tenté par une séance d’aérobic à leurs cotés.

Chacune, bien campée dans son rôle, a fait parler son corps pour transmettre du ressenti : la cause des sans-papier, la fin de l’esclavage, la tragédie du Titanic (film aux 11 oscars) … ou un peu de la légèreté de l’enfance : concours de ribik’s cube, course de coccinelle, le rose des « barbie girls », Sunday fraise au Mac Do, la magie de Disneyland.

 

Un pas, deux pas … quelques danseuses puis d’autres … une scène comble pour saluer l‘esprit « restos du cœur ».

Du bleu … du blanc … du rouge … comme un drapeau qui se déroule sur scène … des enfants fous de l’enthousiasme populaire pour une première étoile sur le maillot de l’équipe de France … ralenti sur l’action … un goal brésilien désespéré … et un, et deux et trois zéro scandaient les danseuses jusqu’au fin fond des coulisses … la salle était chauffée, le spectacle continuait sur l’esprit Gainsbourg, le talent de Picasso … du rythme encore et encore.

La danse au cœur de 40 ans de vie, la danse comme un lien unissant depuis 5 ans des nozéens anonymes dans la même passion du spectacle : un anniversaire qui fût célébré sur scène lors du final et partagé avec le public.

Une façon de remercier Sandrine et toutes celles qui, dans l’ombre, permettent aux danseuses de s’épanouir sur scène, de se transformer le temps d’un clair de lune pour le plaisir du public.